lundi 29 mars 2010

WHO WAS STERLING HAYDEN?




Many movie fans from this generation and my generation may not know about Sterling Hayden. A full day of Sterling Hayden movies on TCM has sparked a lot of interest about this actor. From 1941 till 1984, Sterling Hayden was a big name in Hollywood entertainment. Before the glitz and glam of Hollywood Sterling Hayden served the country as a marine and Office of Strategic Service Agent. This is what we currently know as the CIA. Even though Sterling Hayden served the country, Hollywood blacklisted him as a (short) supporter of the communist party. Thankfully, this determined actor survived the Cold War witch-hunt and went on to play some amazing roles. During his years in Hollywood, Sterling Hayden was the leading man for many crime drama movies and westerns .
(Mars 1916, New Jersey USA/ mai 1986 Californie).
Sterling Hayden entre pour quelques mois au PC stalinien US à la fin de la guerre. En1950, cet acteur géant qui sera toujours hors des clans d’Hollywood est engagé par John Huston pour tourner dans le meilleur des films noirs, Quand la ville dort (The Asphalt Jungle). Il accumule de nombreuses dettes à acheter les bateaux, sa passion. J'aime beaucoup Sterling Hayden, dans "Johnny Guitar" (1954) évidemment ("besides, I'm a stranger here myself") mais aussi particulièrement dans "The Long Goodbye" (le meilleur film de Robert Altman). Avec l'ouverture des archives de l'OSS ( https://www.cia.gov/library/center-for-the-study-of-intelligence/csi-publications/books-and-monographs/oss/index.htm ) cette année, et la divulgation des noms de 35 000 anciens employés, on a appris qu'Hayden faisait partie de l'OSS pendant la Deuxième Guerre mondiale. Le film qui l’a rendu célèbre, et qui reste un monument du cinéma est donc « Johnny Guitar » où il impressionne pas par son mètre 96 mais par une présence énigmatique. Ce western est tourné durant l'activité de la commission McCarthy. Nicholas Ray était soupçonné de sympathie pour les communistes (staliniens), ce qui équivalait au temps de la guerre froide à ravaler une opinion politique (au demeurant communiste simpliste, comme en témoigne avec un certain humour détaché son compte-rendu de sa première réunion au PC US dans le chap 71 de l’édition canadienne de Wanderer) au rang d’un espionnage anti-patriotique. Le scénario même du film met en présence deux femmes dont l'une ne rechigne pas à manipuler les lyncheurs pour faire avancer sa propre cause. D'aucuns voient dans cette histoire, la transposition de la chasse aux sorcières. Johnny Guitar est une parabole du totalitarisme de l’Amérique inversement proportionnelle à la dictature stalinienne. Sterling Hayden (Johnny Guitar) est passé devant la commission où il a "craqué" et reconnu des activités que l'on qualifierait aujourd'hui de dérisoires. Il a maudit à jamais les services maccarthystes, allant défiler sous les bureaux du FBI avec une pancarte : « N’avouez jamais, ce sont des salauds ». En 1976, à soixante ans, il publia son premier ouvrage autobiographique, Wanderer. Ce récit nourri par les souvenirs du marin, salué par la critique aux Etats-Unis, traduit récemment en français (Voyage) - au prix, hélas, de quelques approximations du traducteur. L'évocation d'un monde cruel, entre magnats richissimes et matelots brutalisés, rappelle les indignations de Jack London. Endetté, une fois de plus, c'est auprès de Stanley Kubrick qu'il trouve une alternative financière et artistique : L'Ultime Razzia et Dr Folamour revigorent sa carrière. Les années 70 vont lui donner quelques beaux rôles. En 1969, il avait acheté une péniche aux Pays-Bas et l'avait transférée à Paris pour y vivre une partie de son temps libre. Il connut une autre résurrection de sa carrière avec Francis Ford Coppola en 1972 un autre film culte "Le Parrain" et un an plus tard, co-vedette de Robert Altman, dans : "Le privé". En 1976, Sterling paru dans un film de Bernardo Bertolucci "1900", et a également publié le voyage épique historique : A Novel of 1896. Au cours de la décennie suivante, il est surtout fier de son activité littéraire et considère le cinéma comme une activité lucrative qui peut rapporter gros. Il meurt à Sausalito, en Californie, le 23 mai 1986, à l'âge de 70 ans d’un cancer de la prostate.

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