vendredi 15 janvier 2010

Le CES, un nouveau jalon dans le processus de consolidation des institutions constitutionnelles


Rabat, 30/12/09 - La création du Conseil économique et social (CES), qui a franchi, mardi, la première étape de la procédure législative, avec l'adoption à l'unanimité du projet de loi organique y afférent par la Chambre des conseillers, constitue un nouveau jalon dans le processus de consolidation et de parachèvement des institutions constitutionnelles du Royaume

Ce projet, qui comprend 39 articles, vise la mise en place d'un cadre juridique qui définit les attributions du Conseil, sa composition, son organisation et son mode de gestion et ce, conformément aux dispositions de la Constitution.

La mise sur pied de ce Conseil s'inscrit dans le cadre des chantiers d'envergure concernant les institutions du pays et de la poursuite de la politique de concertation prônée par le Maroc dans différents domaines et pour laquelle le Royaume a créé plusieurs institutions consultatives ayant contribué à conférer davantage de visibilité et à prendre les décisions appropriées.

Outre ses prérogatives d'ordre consultatif, le Conseil constitue également une instance constitutionnelle indépendante en matière d'expertise et de maitrise des grandes questions liées au développement. Elle représente aussi un mécanisme de veille, d'accompagnement et de modernisation.

En vertu de l'article 2 de son projet de loi, le Conseil est un organe consultatif qui a compétence pour émettre des avis pour le gouvernement, la Chambre des représentants et la Chambre des conseillers. Le Conseil est également habilité à analyser et à assurer le suivi de la conjoncture économique et sociale nationale, régionale et internationale et donne son avis sur les grandes orientations de l'économie nationale.

Cette nouvelle structure est appelée, de même, à favoriser les concertations et la coopération entre les groupes socio-économiques, à contribuer à l'élaboration d'une charte sociale et à émettre des propositions dans les différents domaines économique, social, culturel et environnemental.

Dans une déclaration à la MAP, après l'adoption du dit projet par la Chambre des conseillers, le président du Groupe fédéral de l'unité et de la démocratie, M. Abdelhamid Fatihi a souligné que cette institution constitutionnelle, bien qu'elle soit consultative, s'intéresse aux catégories socio-économiques et professionnelles.

M. Fatihi a indiqué que "leur préoccupation en tant que syndicat" demeure l'élaboration d'une charte sociale au diapason des attentes de larges franges de la population marocaine, notamment les catégories précaires et à revenu limité, ainsi que la classe ouvrière, estimant que le Conseil doit être érigé en espace pour discuter des grandes questions intéressant cette catégorie.

Pour sa part, le président du Groupe istiqlalien de l'Unité et de l'Egalitarisme, M. Mohamed El Ansari a déclaré que le Conseil, dont la création était tant attendue, jouera un rôle d'avant-garde en tant qu'organe consultatif auprès des pouvoirs législatif et exécutif.

Il a émis l'espoir de voir ce Conseil devenir une institution efficiente, eu égard à sa composition et sa représentativité de toutes les catégories économiques et sociales, outre les syndicats.

M. Ansari a, en outre, évoqué les amendements introduits au projet de loi visant à réduire de 3 à 2 mois, puis à 20 jours (en cas d'urgence) le délai imparti au Conseil pour émettre son avis sur les projets, propositions et questions qui lui étaient soumis.

De son côté, M. Ahmed Touizi, membre du Groupe Authenticité et Modernité a souligné que les attentes de son groupe sont "très grandes" d'autant plus que le Conseil regroupe des cadres et des compétences de haut niveau.

M. Touizi a également mis l'accent sur l'importance des attributions et de la mission consultative dont est investi le Conseil, précisant que cette nouvelle institution est appelée à émettre des avis sur les projets et propositions de loi relatives, entre autres, aux domaines économiques et de la formation.

Aux termes du projet de loi, le président du CES est nommé par Dahir et compte 99 membres qui y siègeront pour un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois.

Dans Son discours prononcé à l'occasion de l'ouverture de la première session de la troisième année législative, SM le Roi Mohammed VI avait souligné que "Notre objectif est de voir émerger un Conseil économique et social constituant un modèle marocain en la matière et, qui, par la qualité de ses avis consultatifs, s'affirme comme une instance constitutionnelle d'expertise et de savoir-faire, pour les questions majeures de développement concernant la nation".

"C'est pourquoi l'efficacité et la crédibilité du Conseil resteront tributaires d'une composition rationalisée comprenant des experts et des opérateurs à la compétence avérée et reconnue dans les domaines de développement. De même, sa composition plurielle implique qu'il soit représentatif des forces vives et productives de la nation, notamment les organisations socio-économiques et professionnelles, et les structures associatives qualifiées. Il doit, en outre, compter en son sein une présence appropriée de la femme", avait indiqué le Souverain.
- Par Khalid El Aïmouni -

Agadir: La convention-cadre sur les projets intégrés en matière d'eau et d'environnement au centre d'une réunion

06/01/10 - La mise en oeuvre de la convention-cadre de partenariat, signée le 14 avril 2009 à Fès devant SM le Roi Mohammed VI, pour la réalisation des projets intégrés dans les secteurs de l'eau et de l'environnement dans la région de Souss-Massa-Draâ a été au centre d'une réunion tenue mardi à Agadir.


La réunion a été une occasion pour examiner l'état d'avancement des conventions thématiques relatives à la préservation des ressources naturelles et au développement des ressources hydriques dans les différentes préfectures et provinces de la région.

S'exprimant à cette occasion, le secrétaire d'Etat chargé de l'Eau et de l'Environnement, M. Abdelkebir Zahoud a souligné l'importance des projets lancés dans le cadre de la convention-cadre, indiquant que 2010 sera l'année de départ de l'exécution de cette convention.

M. Zahoud a appelé, à ce titre, à la mobilisation de tous les intervenants afin de réussir le chantier de mise à niveau environnementale de la région considérée comme leader en matière de gestion des ressources hydriques.

Pour sa part, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, M. Aziz Akhannouch a relevé l'existence de 21.000 tonnes de déchets plastiques agricoles et de "déchets verts" dans la région, mettant l'accent sur la nécessité de moderniser les moyens de leur gestion.

Il a précisé, dans ce cadre, que la région de Souss-Massa-Draâ lancera un projet pilote en matière de gestion des déchets plastiques agricoles.

De son côté, le Wali de Souss-Massa-Draâ, gouverneur d'Agadir-Iddaoutanane, M. Rachid Filali a souligné l'importance de la mise en oeuvre de cette convention pour la région qui s'engage à protéger l'environnement et à préserver ses ressources hydriques.

Cette réunion, qui s'est déroulée en présence des gouverneurs de la région Souss-Massa-Draâ, a été marquée par la présentation de deux exposés sur les conventions thématiques de partenariat pour la réalisation de projets intégrés dans les secteurs de l'eau et de l'environnement et sur les films plastiques agricoles.

La récolte et la commercialisation de mollusques bivalves interdites dans des zones du sud du Maroc

Le département de la pêche maritime a décidé d'interdire la récolte et la commercialisation de tous les mollusques bivalves issus des zones conchylicoles classées Tamri-Cap Ghir (région d'Agadir) et playa Ntirift (zone littorale de Dakhla), indique lundi le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime.


Cette décision a été prise à la lumière des résultats d'analyse effectuées par l'Institut national de recherche halieutique (INRH) au niveau desdites zones qui dénotent la présence de biotoxines marines dans les coquillages à des teneurs anormales, souligne un communiqué du ministère, précisant que cette interdiction sera maintenue jusqu'à épuration totale du milieu.

En conséquence, il est recommandé aux consommateurs de ne s'approvisionner qu'en produits conditionnés portant les étiquettes sanitaires d'identification et commercialisés dans les points de vente autorisés (marchés officiels).

Les coquillages colportés ou vendus en vrac ne présentent aucune garantie de salubrité et constituent un danger pour la santé publique, selon la même source.

Le système financier marocain a pu résister à la crise financière internationale (conférence)

Le système financier marocain a pu résister à la crise financière internationale qui a sévi durant l'année 2009, ont souligné , jeudi soir à Casablanca, les participants à une conférence sur les " Enjeux et perspectives de l'économie du Maghreb à l'après crise mondiale ".



Lors de cette conférence, organisée par l'Association pour le Progrès des Dirigeants (APD Maroc), experts, économistes et universitaires ont exposé leurs visions de l'économie du Maghreb à l'après crise économique mondiale et présenté également des mesures à prendre pour mieux faire face aux nouveaux challenges auxquels sont confrontés les décideurs publics et privés dans la région et les leviers à capitaliser pour relever les défis de l'avenir.

Après avoir souligné que le système financier marocain a pu résister à la crise financière internationale qui a sévi durant l'année 2009, MM. Fathallah Oualalou, ex-ministre de l'Economie et des Finances et maire de Rabat, Driss Benali, économiste professeur universitaire, Jawad Kerdoudi, président de l'Institut marocain des Relations internationales (IMRI), et Rachid Sefrioui, président de Finatech Group, ont relevé que l'économie marocaine connait un dynamisme soutenu ces dernières années avec la signature de nombre d'accords de libre échange et l'afflux notable des investissements directs étrangers vers les différents secteurs nationaux.

Ils ont également fait remarquer que la crise financière mondiale (2008-2009) n'a pas touché directement le marché financier marocain et que son impact s'est limité aux exportations de certains produits et articles.

M. Oualalou a notamment indiqué que le système financier et bancaire marocain a, pourtant, poursuivi son activité de financement et de dynamisation de l'économie nationale.

Il a fait remarquer que le secteur agricole a connu en 2009 une bonne saison dont la production a contribué à la croissance économique du pays.

M. Oualalou a, par ailleurs, fait savoir que la crise mondiale pourrait donner lieu à un système fondé sur les pôles, avec l'apparition de nouveaux centres économiques mondiaux accompagnés de choix stratégiques autour de la recherche d'énergies renouvelables et la consécration de l'économie environnementale.

Il a estimé que le Maroc sera appelé à la diversification économique en vue de la réalisation d'un taux de croissance notable, tout en continuant à accorder davantage d'intérêt à l'enseignement, à la formation, à l'élément humain, à l'énergie, à la lutte contre la pauvreté et aux équilibres macro-économiques.

Après avoir souligné l'importance de la régionalisation et la bonne gouvernance, M. Oualalou mis l'accent sur la dimension régionale, notant que la tendance économique au niveau mondial est aux groupements et à l'intervention de l'Etat.

Il a, à ce propos, appelé au renforcement des relations avec les pays du bassin méditerranéen et avec l'Union européenne, dans la perspective du développement globale et durable.

De son côté, M. Benali a estimé que la crise mondiale dicte aux pays en développement d'opter pour une vision réaliste et de poser les questions des choix stratégiques en matière économique, tout en Œuvrant davantage à la mise à niveau des secteurs économiques, à la réalisation du développement social et à l'adoption de la bonne gouvernance dans la gestion économique.

Appel d'offres de l'ONICL pour l'importation de blé des USA dans le cadre des contingents tarifaires préférentiels




L'Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONICL) a lancé un appel d'offres pour l'importation de blé d'origine "USA" dans le cadre des contingents tarifaires préférentiels.
L'appel d'offres, qui s'inscrit dans le cadre des contingents tarifaires préférentiels accordés par le Maroc aux Etats-Unis en vertu de l'accord de libre échange, porte sur 200.000 tonnes métriques (TM) de blé tendre et 150.000 TM de blé dur, indique un communiqué de l'ONICL.
L'appel d'offres est ouvert aux opérateurs exerçant la profession du commerce des céréales et des légumineuses ayant déposé auprès de l'ONICL, contre récépissé, une déclaration d'existence et ce, conformément à l'article 2 de la loi 12-94 relative à l'office et à l'organisation du marché des céréales et des légumineuses.
Les concurrents désirant participer à cet appel d'offres peuvent retirer le dossier au siège de l'ONICL ou le télécharger du site Web de l'office (www.onicl.org.ma).
L'ouverture des plis est prévue le 14 janvier à 10H, selon la même source.

Rabat sera proclamée ville verte à l'occasion de la journée de la terre


Rabat, avec une superficie de 230 ha d'espaces verts, outre la ceinture verte de 1063 ha, sera proclamée "ville verte" à l'occasion de la journée de la terre qui sera célébrée en avril prochain, indique un communiqué de la Primature.



La même source précise qu'une réunion présidée, vendredi à Rabat, par le Premier ministre M. Abbas El Fassi, sur Hautes Instructions royales a examiné les préparatifs liés à la célébration de la journée de la terre.

A cette occasion, dix projets phares en matière de préservation de l'environnement seront élaborés et toutes les dispositions nécessaires seront prises pour permettre à la ville de Rabat d'organiser les festivités et manifestations programmées pour le lancement de cet important évènement, a précisé M. El Fassi cité par la même source.

Le Premier ministre a rappelé, à cette occasion, les Hautes Instructions royales relatives à l'élaboration de la Charte nationale de l'environnement et du développement durable qui devra être mise en place dans le cadre d'une concertation entre les différents acteurs et intervenants.

Lors de cette réunion, la ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Mme Amina Benkhadra a présenté un exposé retraçant l'état d'avancement de l'élaboration du projet de cette Charte, ainsi que des préparatifs pour la célébration de la Journée de la terre.

Le projet de charte, a-t-elle expliqué, comporte trois volets principaux portant sur les droits et obligations, les principes et valeurs et les engagements.

Mme Benkhadra a indiqué que la date du 14 janvier courant a été fixée pour lancer les préparatifs de la célébration la journée de la terre, outre l'organisation entre le 18 janvier et le 22 février prochain de journées régionales de concertation sur les questions de l'environnement, particulièrement sur le projet de charte nationale de l'environnement et du développement durable.

Mme Meryem Bensaleh Chakroune, commissaire de l'évènement a, pour sa part, souligné qu'une étude réalisée à ce sujet a démontré la corrélation entre la protection de l'environnement, la santé des citoyens et les prestations de proximité, précisant que la campagne médiatique qui sera lancée à cette occasion focalisera l'intérêt sur la célébration de la journée de la terre et le projet de charte nationale de l'environnement et du développement durable.

Le wali de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, M. Hassan Amrani, a de son côté, rappelé les différentes mesures qui ont été prises pour permettre à la ville de Rabat d'abriter cet événement historique. Il a également mis en relief les projets structurants réalisés ou en cours de réalisation à Rabat, outre les initiatives proposées par la société civile de la capitale.

Ont pris part à cette réunion, plusieurs membres du gouvernement, le Haut commissaire aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la désertification, M. Abdeladim El Hafi, le président du Conseil de la ville de Rabat, M. Fathallah Oualalou et le président du Conseil de la région, M. Bouâmar Taghouane, ainsi que les représentants de plusieurs départements ministériels concernés.

La bourse de Casablanca termine la semaine en hausse

Casablanca, 08/01/10 - La bourse de Casablanca a terminé la dernière séance de la semaine en vert, avec une hausse de ses deux indices le Masi et le Madex respectivement de +0,58 pc à 10.782,20 points et de +0,59 pc à 8.750,82 points.


Les performances des deux indices, depuis le début de l'année, se sont fixées respectivement à +3,24 pc et +3,38 pc.

La séance de vendredi a totalisé 1.336 transactions et le nombre des titres échangés s'est fixé à 1.022.442 pour un volume global de 503.583.856,60 dhs, dont 132.790.410,28 dhs réalisés sur le marché de blocs. La capitalisation s'est fixée, quant à elle, à plus de 524 milliards de dhs.

Les plus fortes hausses ont été affichées par Rebaba Company (+6 pc à 360,65 dhs), Matel PC Market (+6 pc à 392,20 dhs), CDM (+5,96 pc à 729 dhs), Ciments du Maroc (+4,83 pc à 1866 dhs), Delatre Levivier Maroc (+4,79 pc à 635 dhs) et Cosumar (+4,64 pc à 1397 dhs).

Les plus fortes baisses ont été enregistrées par Label Vie (-5,04 pc à 1130 dhs), Delta Holding SA (-2,03 pc à 72,50 dhs), Fenie Brossette (-2 pc à 392 dhs).

La Logan marocaine commercialisée en Tunisie





Le ministre tunisien du Commerce et de l’Artisanat, M. Réda Ben Mesbah a souligné que son pays a donné son accord définitif pour la commercialisation de la voiture Logan, montée au Maroc.

M. Mesbah, qui répondait à une question de la MAP lors d’une rencontre avec la presse, vendredi à Tunis, a indiqué que les autorités compétentes ont délivré la semaine dernière au concessionnaire de "Renault" en Tunisie, l’autorisation de mettre sur le marché tunisien un premier lot de 200 voitures de cette marque.
Il a, d’autre part, fait état de contacts réguliers avec son homologue marocain, M. Abdellatif Maâzouz destinés à développer la coopération bilatérale en matière des échanges commerciaux et à transcender certaines entraves d’ordre administratif ou douanier.
Le ministre tunisien a, en outre, rappelé la réunion, en octobre dernier à Tunis, entre hauts responsables et experts marocains et leurs homologues tunisiens au cours de laquelle les deux parties avaient examiné les moyens d’activer les accords conclus entre les deux pays, ainsi que l’accord d’Agadir de libre-échange.
L’arrivée de la Logan en Tunisie intervient près de trois ans après l’entrée en vigueur de l’accord d’Agadir de libre-échange conclu entre le Maroc, l’Egypte, la Jordanie et la Tunisie. Cet accord permet l’exonération de voitures fabriquées dans l’un des pays membres des droits de douane dans les autres pays.

Agadir: Rencontre sur la coopération japonaise dans la région Souss-Massa-Draâ

Agadir, 10/01/10 - L'Association des participants marocains aux programmes de l'Agence japonaise de coopération internationale (APMP/JICA) a initié, samedi à Agadir, une rencontre sur la coopération japonaise dans la région Souss-Massa-Draâ.


Cette rencontre traduit la solidité des relations maroco-nippones, a affirmé l'ambassadeur du Japon à Rabat, Mme Haruko Hirose, rappelant que plusieurs projets ont été réalisés dans nombre de régions du Maroc dans le cadre du programme de la JICA.

Le Japon a accompagné le Maroc dans la réalisation de plusieurs projets à caractère socio-économique dans divers secteurs tels l'enseignement, la pêche maritime, l'agriculture, la santé et les Travaux publics, a indiqué la diplomate dans une déclaration à la MAP, affirmant que ce genre de rencontre est de nature à consolider la coopération bilatérale.

Pour sa part, le président de l'APMP/JICA, M. Abdelhadi Timori, a souligné dans une déclaration similaire que cette rencontre vise à mettre en exergue le bilan des actions accomplies dans le cadre de la coopération maroco-nippone notamment dans la région Souss-Massa-Draâ.

Cette rencontre, la cinquième du genre, tend également à faire connaitre les projets que le gouvernement japonais compte réaliser au Maroc et à mettre en relief les potentialités dont regorgent les régions du Maroc.

L'APMP/JICA regroupe 1.064 cadres marocains de différents secteurs d'activité ayant séjourné au Japon dans le cadre de programmes de formation, de séminaires et de visites organisées par l'Agence japonaise.

Depuis sa création en 1989, l'APMP/JICA s'est fixée, pour objectifs de prendre connaissance des résultats des projets réalisés dans le cadre de l'aide japonaise accordée au Maroc et de s'informer sur les potentialités et atouts des régions à travers ses visites techniques au Maroc.

Clôture d'une session de formation en matière d'appui au développement des activités génératrices de revenus

Tanger-09/01/10- La session de formation sur les activités génératrices de revenus, initiée dans les régions nord du Royaume au profit des acteurs oeuvrant dans le domaine de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), a pris fin vendredi.


Mme Nadira El Guermai, gouverneur, coordinatrice nationale de l'INDH et M. Morad Abid, directeur général de l'Agence du partenariat pour le progrès ont, à cette occasion, procédé à Tanger à la remise des attestations de participation à cette formation aux chefs des divisions de l'action sociale, aux membres des comités provinciaux et locaux de développement humain, aux équipes d'animation de quartiers et de communes représentant les régions de Tanger-Tétouan, Gharb-Chrarda-Beni Hssen, Rabat-Salé-Zemmour-Zaër et le Grand Casablanca.

Pendant la cérémonie de remise des certificats, Mme El Guermai a déclaré à la MAP que la session de formation s'inscrit dans le cadre du projet "soutien à l'entreprise" du programme Millenium Challenge Account-Maroc (MCA-Maroc) signé entre les Etats-Unis et le Maroc.

L'agence du partenariat pour le progrès, créée en 2008 et chargée de la gestion et de la réalisation du programme MCA-Maroc, a organisé la session de formation qui a permis aux bénéficiaires d'acquérir des techniques de gestion moderne des projets à caractère social.

Mme El Guermai a indiqué qu'il s'agit de la 4è session de formation, organisée à l'échelle régionale après celles organisées à El Jadida, Meknès, Agadir, faisant savoir que cette session a pour objectifs de renforcer les compétences des opérateurs oeuvrant dans le cadre des activités génératrices de revenus, d'élaborer des projets sociaux et d'assurer leur pérennité.

La responsable a affirmé que les bénéficiaires du soutien de l'INDH pourront développer leurs connaissances de gestion des activités génératrices de revenus, assurant que l'objectif est de permettre aux porteurs de projets d'adopter une vision globale des étapes d'évolution de leurs projets.

Le programme de cette session de formation a été élaboré à la suite d'un sondage réalisé au Maroc pour connaître les besoins des opérateurs du développement dans 13 domaines cristallisant les activités génératrices de revenus. Ainsi, les travaux se sont articulés autour de 3 axes : le renforcement des capacités des opérateurs du développement, le développement des compétences en matière de gestion, de conduite des projets, les techniques d'accompagnement, de suivi et de soutien des projets créés.

Pour sa part, M. Morad Abid a fait remarquer que la session de formation s'inscrit dans le cadre du projet "soutien à l'entreprise" qui bénéficie d'un soutien financier américain de 33,9 millions de dollars dans le cadre du programme Millenium Challenge Account-Maroc.

Il a indiqué qu'une enveloppe budgétaire de plus d'un milliard de dollars a été allouée à la réalisation du programme par l'agence du partenariat pour le progrès, ajoutant qu'un montant de 697,5 millions de dollars a été consacré par le gouvernement américain au soutien à la réalisation de plusieurs projets de développement, projets socio-économiques et projets environnementaux.

L'Initiative nationale pour le développement humain, lancée par SM le Roi Mohammed VI le 18 mai 2005 pour lutter contre la pauvreté, l'exclusion et la précarité, est un véritable outil de mise à niveau sociale et de développement socio-économique.

jeudi 14 janvier 2010

L'Impôt sur les sociétés n'est pas un frein pour le logement social, selon M. Mezouar

La contribution des promoteurs immobiliers à l'Impôt sur les sociétés (IS) n'est pas de nature à les dissuader de réaliser le logement social, a souligné le ministre de l'Economie et des Finances, M. Salaheddine Mezouar.
Dans une interview publiée mardi par le quotidien +Le Soir Echos+, M. Mezouar a affirmé que face à la batterie d'exonérations dont bénéficie le logement social, notamment au niveau de la TVA et des droits d'enregistrement, "les opérateurs devraient au moins contribuer au titre de l'IS".
"Je ne crois pas qu'une charge qui varie entre 5.000 et 7.000 DH par appartement est de nature à dissuader les promoteurs immobiliers de réaliser du logement social", a-t-il dit.
Le ministre a rappelé, à ce titre, que suite à des réunions avec des opérateurs ayant relevé l'impact de la hausse des prix du foncier sur le ralentissement de leur activité, "une décision a été prise d'allouer 4.000 ha de foncier public pour que l'Etat supporte le surplus de charge à la place du promoteur".
Il a toutefois fait observer que des promoteurs ont commencé à commercialiser des logements sociaux à 300.000 voire 350.000 dirhams, en dehors des conventions signées avec l'Etat, d'où la doléance de relever le plafond de ces conventions au-delà de 200.000 dirhams.
Le ministre a estimé, à cet égard, que ce niveau (200.000 dirhams) correspond au pouvoir d'achat de la population cible du logement social.
Pour ce qui est des incitations fiscales qui seront consenties dans la loi de finances 2010, le ministre a indiqué que le contexte actuel n'empêchera pas l'Etat de continuer à soutenir l'activité économique par des mesures fiscales, en vue de contribuer à améliorer la compétitivité et soutenir l'investissement.
M. Mezouar a également affirmé que l'attention est focalisée actuellement sur le dossier de la TVA, l'objectif étant d'étudier les combinaisons optimales pour poursuivre la réforme de cet impôt.
"Cela passe naturellement par l'élargissement de son assiette. En parallèle, nous devons préparer la réduction du taux de base de la TVA de 20 à 18 pc", a-t-il dit.