lundi 9 mars 2009

l'economie du Maroc : le Maroc en mouvement

L'économie du Maroc évolue sur un rythme de croissance relativement rapide. Elle a enregistré durant les cinq dernières années un taux de croissance moyen de 5%. En effet, en 2001 et dans un contexte de contre performance du secteur agricole, de morosité de la conjoncture internationale, l'économie marocaine a enregistré un taux de croissance estimé à 6,5 % contre 1 % en 2000 , 3,2 % en 2002, 5,5 % en 2003 et plus que 8% en 2006
Les équilibres financiers sont progressivement restaurés. De 12% du produit intérieur brut (PIB) en 1982, le déficit budgétaire a été ramené à 2,7 en 2001 et à 3.5% en 2003.
L’inflation est maîtrisée : de 6,1% en 1995, la hausse des prix a été ramenée sous la barre des 3%. En 2000, elle a été contenue à 2,5%, à 1.4% en 2001, à 2.1% en 2002 , à 1.2 en 2003 et 1,5 en 2006.
La dette extérieure publique marocaine s'est établie à environ 13,6 milliards de dollars au terme de l'année 2006, enregistrant ainsi une légère baisse de 0,6%, alors que le taux d'endettement extérieur s'est amélioré de 2,3 points du PIB, pour passer à moins de 20%.
La reprise de l'investissement est également très nette dans le bilan de l’année 2003. Cette reprise a connu une hausse de 8% par rapport à 2002. Le lancement de grands travaux dans le secteur du bâtiment et travaux publics explique largement cette embellie des investissements.
Autre signe de consolidation macroéconomique, le niveau de l’épargne nationale qui se situe aux environs de 26% du PIB, grâce essentiellement à la progression des transferts des marocains résidents à l’étranger (4.7%), au maintien à un niveau élevé des placements des avoirs extérieurs à l’étranger et à la baisse des charges et intérêts de la dette extérieure publique.
Ainsi l’économie marocaine dispose d’un cadre macroéconomique sain susceptible de constituer un levier efficace pour la réalisation des objectifs de croissance durable, de résorption de chômage qui est de l'ordre de 9,6% sourseset de réduction de la pauvreté qui est de l'ordre de 10% sourses.
Le Maroc a eu la notation A4 par la Coface, et il améliore la perspective de sa notation pour sa dette à long terme en devises de «stable» à «positive», selon l'agence de notation Standard & Poor's de BB il passe a BB+ en avril 2007.

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